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8 octobre 2012 1 08 /10 /octobre /2012 08:18

 

Le Nouvel Observateur a-t-il déclaré la guerre à l’EXPRESS ? Cela y ressemble fort si on en juge par la violente diatribe d’Olivier PICARD, contre l’hebdomadaire dirigé par Christophe BARBIER.

Chroniqueur associé au Plus du Nouvel Observateur, ce journaliste qui a ouvert, pendant le weekend les hostilités, un peu par surprise, a vu son article édité par Gaëlle-Marie Zimmermann une des journalistes les plus prestigieuses du Plus, lui-même étant personnellement parrainé par Aude Baron, la Rédactrice en chef du site participatif. 

C’est donc ce trio qui certainement après s’être mûrement concerté, a décidé qu’il était temps de lancer les hostilités contre cet hebdomadaire par la voix de l’un de ses chroniqueurs associé, dont il est dit dans les commentaires qu’il serait un ancien de l’EXPRESS. .  

Le prétexte : la une du magazine "L'Express" du 3 au 9 octobre, n° 3196 « Impôts. Comment il va vous assommer", avec une photo de François HOLLANDE.

Selon le chroniqueur du Plus, le « titre » choisi « ne fait pas dans la dentelle » et il estime qu’avec un tel titre, l’EXPRESS « s'est laissé emporter par les accents immodérés du racolage médiatique, s'exonérant de toute distance avec l'incandescent sujet des impôts... jusqu'à trahir le sens de son propos, espérant peut-être encaisser les dividendes d'un populisme antifiscal digne de Jean-Marie Le Pen. »

Et ce n’est pas tout. Il indique à propos de la photo de François HOLLANDE publiée en une, qu’il s’agit d’une photo « méticuleusement choisie, d'un François Hollande arborant la mine grise, froide et déterminée d'un exécuteur en col blanc (et cravate noire...) »

Que peut-on dire après un tel commentaire ? Rien ! Il se suffit à lui-même par son excès et son outrance assez peu égalés. 

Le Plus qui date d’un peu plus d’un an nous a habitué à ce style sans demi mesure et à ses attaques directes, à la hache, ad hominem, contre tous ceux qu’il considère ne pas être dans son camp, par le seul fait qu’ils osent, exprimer une opinion divergente, qu’ils soient d’ailleurs de gauche ou de droite, peu importe. CLAVIER, pour moins que cela, parce qu’il est simplement  l’ami de Sarkozy, Elizabeth LEVY aussi, parce qu’elle a « une grande gueule » viennent d’en faire les frais avec bien d’autres, cette semaine même. Les contributeurs et commentateurs, du Plus, ne sont pas épargnés dès qu’ils se laissent aller à  exprimer la moindre contestation. Le médiateur du Plus, Mathieu SICARD se montrant dans ce domaine d’une efficacité redoutable. Sûr de lui, il ne prend d’ailleurs jamais la peine d’avertir ses victimes. C’est assez impressionnant. On n’est pas dans un débat droite gauche on est dans une idéologie exclusive de toute controverse, ou autre opinion.

Le Plus dirigé par Aude BARON ne veut voir qu’une seule tête, la sienne.

Mais une question importante se pose. L’hebdomadaire le Nouvel Observateur à proprement parlé, est-il partie prenante, ou s’agit-il d’une initiative du Plus ?

Le chroniqueur, peut-être « pour se couvrir » fait état d’une critique que Laurent JOFFRIN aurait adressé à Christophe BARBIER ce samedi 6 octobre, sur France Inter, dans le 7-9 de Fabrice DROUELLE, sur les effets secondaires de son  article que le directeur de l’EXPRESS aurait minimisé « d'un simple petit gloussement matinal et enjoué qui résumait le compromis. »

Si tel était le cas, la défense serait totalement disproportionnée à l’attaque, comme on dit en matière de légitime défense, alors même et d’ailleurs qu’en l’espèce, il n’y a eu aucune attaque contre l’EXPRESS, à moins qu’il ne s’estime comptable de la politique fiscale du gouvernement.

Je pense que les responsables de l’hebdomadaire sont tout de même à un tout autre niveau que ceux du Plus et qu’il s’agit d’une initiative du site participatif, assumée ou non, nous le verrons bien.

Oui, c’est une vraie déclaration de guerre. Le langage est guerrier : l’article parle de « carabines à un coup » de « gaspiller cette munition si précieuse », du « tir pétaradant du gros calibre » après lequel « il ne reste qu'un trou grossier, un de plus », « l’avis de mobilisation générale des Français », « la puissance de feu », « une massue massacrant indistinctement »…  

Mais la déclaration de guerre a un motif précis, elle est idéologique. L’EXPRESS est devenu selon ce chroniqueur zélé, avec cette seule couverture de son dernier numéro, le suppôt du fascisme pur et dur, « espérant peut-être encaisser les dividendes d'un populisme anti-fiscal digne de Jean-Marie Le Pen ». 

Et ce n’est pas fini. Olivier PICARD, ou /et la rédaction du Plus  nous offrent un sous titre « Une couverture aux relents frontistes », le chroniqueur poursuit : « On pourrait croire que "National Hebdo", le journal propagandiste du Front national, a enfin conquis les kiosques avec son éternel refrain "contre le fiscalisme", ce vieux vinyle rayé que repasse inlassablement Jean-Marie Le Pen depuis un demi-siècle. Douloureuse carte d'anniversaire au moment où – amère coïncidence – le mouvement d'extrême-droite célèbre ses 40 ans d'existence. »

 Tout est dit. Cet article est admirable, c’est le prototype d’une certaine extrême gauche, brutale, manichéenne, dogmatique, sectaire, qui dès qu’elle est en désaccord avec quelqu’un, en l’espèce sur un sujet assez banal même s’il est important, n’hésite pas à le traiter de fasciste ou de nazi.

J’espère une seule chose que la direction du Nouvel Observateur (hebdomadaire) ne soit pas en train de tomber, sans peut-être même y prendre garde, dans cette dialectique indigente. Ce serait dommage pour tous ceux qui comme moi, sont malgré tout attachés à ce titre.

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7 octobre 2012 7 07 /10 /octobre /2012 13:17

  

Publié et mis en Une par l’Express.fr

 

Il ne fait pas bon d’être vieux. En ce moment moins que jamais. Ils sont, comme l’on dit trivialement, dans le collimateur.

 

On vient de s’apercevoir que l’air de rien et avec le temps, ils ont acquis le statut, oh combien envié, de personnes du troisième âge, qui leur donne entre autres avantages, celui assez incroyable de pouvoir vivre encore jusqu’à deux ou trois décennies et pour certains même, tenez vous bien, dans des conditions financières confortables.

 

Mais ce n’est pas tout. On a même constaté, chose encore plus incroyable, qu’ils se sont mis  à voyager, à refaire du sport, à pratiquer toutes sortes de loisirs, bref, à prendre, comme l’on dit, du bon temps.

 

Une telle outrecuidance, a été ressentie aux yeux de certains, qui auraient tant aimé être tout à la fois jeunes, riches et oisifs, comme une véritable provocation.

 

Le délit de gérontophobie n’étant pas à l’ordre du jour, chacun s’en est alors donné à cœur joie.

 

Est-il normal, interrogent les uns, qu’un retraité puisse avoir des revenus plus importants que ceux de ses propres enfants actifs ? D’autres plus péremptoires, affirment qu’il résulte de toutes les études faites,  que  ce sont des privilégiés. 

 

Le  sociologue Louis CHAUVEL, qui se dit « spécialiste des générations », a publié dans le Plus du Nouvel Observateur un article intitulé : « Taxes sur les retraites, allez y Monsieur AYRAULT, ce sont des privilégiés ». Allons donc !

 

La prestigieuse Cour des comptes n’a pas été en reste. Son Premier Président Didier MIGAUD a suggéré au gouvernement de « taxer les retraités, pour réduire le déficit de la France. » Rien de moins. 

 

Certains ajoutent même, savez vous que chaque mois la France doit emprunter pour payer leurs pensions !

 

La messe est dite, un consensus s’est établi, les retraités devront payer.

 

Le gouvernement a pris et est sur le point de prendre, une série de mesures pour atténuer ce bien être financier, jugé un peu indécent par les temps qui courent, et pour ramener, par la même,  « ces profiteurs » à la raison.

 

Oh, on a commencé en douceur, et par le plus facile. Les retraités auront à payer une taxe de 0,15 % sur leurs revenus en 2013, qui passera à 0, 30% en 2014. Ce sera pour financer la dépendance des personnes âgées. Après-tout, ne sont-ils pas les premiers concernés. ?

 

On les prépare depuis quelques semaines, à la suppression du modeste avantage fiscal dont ils bénéficient, un abattement de 10% de l’impôt sur le revenu.

 

La CSG, qu’ils payaient à 6, 6% au lieu de 7,5 %  pour les salariés serait alignée sur le taux de ces derniers.

 

Les assurances vie, épargne souvent de toute une vie, qui devaient leur mettre un peu de beurre dans les épinards lorsqu’ils seraient à la retraite, seront désormais moins juteuses que ce qu’on leur avait dit, lorsqu’ils les avaient contractées. Elles vont faire l’objet d’une réforme fiscale, « aligner la fiscalité du capital sur la fiscalité du travail » selon le mot d’ordre de François Hollande.   

 

Pour ceux qui auraient eu en outre le « privilège », d’avoir possédé une entreprise, et la singulière idée  de l’avoir faite prospérer, au point qu’elle ait acquis au moment de sa revente une plus-value, ils n’auront qu’à s’en prendre qu’à eux-mêmes. Par ici la bonne soupe ! Ce sera 60 % ! Seule l’ire de quelques pigeons, déplumés et indignés, a conduit Bercy à reconnaître son excès d’intempérance et à rapporter  la mesure.

 

Et ce n’est qu’un début. La Ministre des affaires sociales Marisol TOURAINE, n’exclut rien pour l’avenir. Elle a averti : « Les retraités ne sont pas intouchables ». On l’avait bien compris !

 

La télévision elle-même nous a montré, que sauf les habituels grincheux, les vieux étaient parfaitement d’accord pour se serrer la ceinture. L’interview de l’un d’entre eux, sur je ne sais plus qu’elle chaîne, qui disait ne pas être contre les mesures prises, l’établissant surabondamment.

Mais il n’y a pas que leurs « train de vie » qui pose problème. Figurez vous qu’ils se soignent mieux, n’hésitant pas à abuser de la générosité du service de santé. Ils consultent de plus en plus et les consultations sont de plus en plus longues. On a calculé que chaque année, les médecins effectuent entre 20 et 30 millions de consultations pour des personnes âgées de plus de 80 ans. Au micro d’Europe 1, une auditrice assurait qu’elle connaissait « plusieurs personnes qui vont chez le médecin même si elles n'ont rien de particulier. Ça les conforte dans un échange dont elles ont besoin, ne serait-ce que pour être rassuré par un médecin sur leur santé » 

Michel CHASSANG, président du principal syndicat des médecins libéraux de France, la CSMF, explique que «  la grande majorité des patients âgés ont plusieurs maladies, ont des traitements qui sont souvent compliqués, sont très souvent ralentis, ont très souvent des difficultés d'audition, de vision » Les médecins perdent beaucoup trop de temps avec eux.

Il pense avoir trouvé la solution. Il propose que les personnes âgées payent une majoration de 10 € sur chaque consultation… 

Et ce n’est pas tout, il y a aussi la vie de tous les jours. Et voilà que revient sur le tapis leur  dangerosité. Et oui, ils conduisent et ce sont de vrais dangers publics. Il faut leur retirer leur permis et vite ! Un reportage de France 2 en établit ici encore la preuve. Il nous montre un papy qui a beaucoup de mal à conduire sa vieille 2chevaux et nous  donne ensuite  l’exemple d’une vieille dame qui a tué un jeune homme qui circulait à moto. Que dire de plus ?  

 

Jusqu’à RUQUIER, l’as des as dans l’art consommé qu’il a, d’asséner le coup de pied de l’âne selon l’air du temps. Il a raillé, à belles dents, dans son émission « On n’est pas couché » du samedi 29 septembre, « les cheveux blanc » qui vont au spectacle le dimanche après midi.  Pouah, les toquards ! Oubliant juste, qu’à prés de 50 ans, il n’est plus véritablement ce que l’on appelle, un perdreau de l’année.

 

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5 octobre 2012 5 05 /10 /octobre /2012 07:53

 

Ils sont jeunes, ils sont dynamiques, ils sont innovants, ils ont presque tous, fait une école de commerce, ils ont créé leur entreprise, souvent une startup, ils sont discrets, peu présents dans les médias, plus préoccupés par la promotion de leur entreprise que par la leur propre.

 

Ils savent que leur richesse ou leur misère ils la doivent à eux mêmes, ils connaissent mieux que quiconque la relation salaire/compétitivité et ils expliquent que pour embaucher il faut pouvoir licencier, ils viennent d’apprendre que les dividendes seront désormais taxés, une taxe de 3%, peu propice à la recherche des capitaux qui leur font pourtant tant défaut, ils savent aussi que le pire est à venir et rejettent avec force, comme pour conjurer le sort, cet impôt « confiscatoire » dont on nous parle depuis quelques mois matin et soir.

 

Ils savent qu’on ne les aime pas, mais ils ne cherchent pas à être aimés, ils savent que l’on scrute leur entreprise, pour la taxer encore plus, mais ils se taisent, trop petits pour fuir, adoptant un profil bas, dans l’attente de vendre, consécration suprême, celle qui fut l’objet de tous leurs sacrifices, toute une vie durant.

 

Mais ça aussi c’est fini, on vient de le leur dire. Une taxe de 60% sur la plus value à la cession, met un terme à cette dernière ambition.

 

Ils ne peuvent l’accepter, ils vont s’y opposer, sans trop de conviction.

 

Et voilà que maintenant, fait sans précédent, que nos  jeunes « entrepreneurs », qui refusent qu’on les appelle « patrons », se  rebelleront.

 

De pigeons, leur premier nom, ils deviennent « #Geonpi » avec Facebook et Twitter leurs  armes favorites, numériques et de dernier cri, à l’efficacité maintes fois établie, les voilà arrivant, dans un même mouvement, venant de toutes parts et de tous horizons, pour les rejoindre en nombre sur les réseaux sociaux.

 

Bercy réagit vite, Bercy le tout puissant,  cède tout, promet tout,  sans même discuter : «Quand des mesures sont mal calibrées, il faut savoir dialoguer » Suivront réunions et congratulations.

En quelques clips, en quelques clips seulement, ils ont troqué un statut de  pigeons à plumer, contre celui d’entrepreneurs respectés. Modestes ils affirmeront, qu’ils voulaient seulement discuter.

Mais c’est une victoire,  une victoire plus importante que celle espérée, qu’ils décident  de fêter et de prolonger sur le web, pour rester bien groupés.

Et c’est ainsi messieurs dames, qu’en ce 4 octobre de l’année 2012, sont nés les pigeons de la République et que désormais, selon la formule consacrée, rien ne sera plus jamais comme avant.  

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3 octobre 2012 3 03 /10 /octobre /2012 11:58

 

Mais enfin puisque je te dis qu’ils n’ont menacé personne, ils leur ont juste dit que ce terrain vague n’était pas à eux et qu’ils devaient partir. Voilà ! Vague ou pas vague, ce n’était pas la question, ce n’était pas à eux ils n’avaient rien à y faire et c’est tout.

Mais je n’en sais rien moi pour partir où ? Sur un autre terrain vague je suppose.

Elue de la République, Elue de la République, ce n’est tout de même pas à moi, sous prétexte que je suis une élue de la République, à leur trouver un emplacement pour garer leurs caravanes. Je puis t’assurer que les terrains vagues ne manquent pas autour de Marseille, ils ont le choix, n’importe lequel, mais pas celui-là, c’est tout !

Et bien oui, en pleine nuit et alors, qu’est ce que j’y peux, tu ne vas tout de même pas aussi me reprocher que la nuit tombe à Marseille non ?

Il n’y a eu aucune violence, je suis formelle.

Les bidons d’essence ? Ah, nous y voilà, ah je l’attendais celle là. Bon, là on est entre nous, dis moi franchement Harlem, tu aurais préféré les Kalachs ? Non ? Mais si jamais tu changes d’avis, dis le moi tout de suite, je leur ferai la commission pour la prochaine fois !

Mais je me tue à te répéter que je leur avais dit que je n’étais pas d’accord. Et bien oui, j’ai ajouté que je les comprenais, juste comme tu m’avais dit de dire ! C’est tout

L’incendie trop impressionnant ? Ecoute moi, je ne sais pas si tu as déjà essayé de faire bruler des vieux matelas sur un terrain vague…Et bien essaie un peu, jette quelques vieilleries au milieu, et tu vas voir, tu vas vite comprendre.

Crois-moi Harlem, je t’assure, tu paniques pour rien …

Ah non, alors là tu m’excuseras, là je t’arrête tout de suite. C’est toi-même qui m’avais dit qu’il fallait que je reprenne la main sur les jeunes des quartiers, que je sois à leur écoute pour que le pays sente le véritable changement et après, quand je fais le job,   tu me tombes dessus, tu m’engueules au téléphone, tu me fais un pataquès   et tu me fais convoquer  pour que je m’explique ! Non, je regrette Harlem,  pas pour discuter, pour m’expliquer, c’est ta secrétaire elle-même qui me l’a dit !

Ah mais c’est pas vrai,  tu vas pas recommencer ! Mais je n’en sais rien pourquoi maintenant, ils disent qu’ils ont eu peur…Je croyais qu’il ne fallait pas avoir peur des jeunes. Peut-être qu’ils ont paniqué eux aussi, ce n’est pas impossible. Il faisait nuit, ils ont vu des arabes, ils se sont affolés. Je te signale que même à Marseille il n’y a pas d’éclairage public sur les terrains vagues. Et puis avec tout ce que l’on raconte sur eux, la drogue le terrorisme, la discrimination et le reste, je te dis pas. …

Mais Gaudin il est gâteux ! Tu n’as pas encore compris ça ? Qu’il raconte ce qu’il veut, plus personne ne l’écoute, c’est moi que l’on écoute, j’ai toutes les télés du monde à mes pieds,  On me téléphone tous les jours pour me demander quand est ce que je vais prendre la parole. Et le coup de l’armée, tu ne vas pas me dire…Tiens regarde, j’ai même reçu un tweet de soutien du Japon…J’en sais rien je ne comprends pas le japonais. Ah bon, tu crois que c’est du Russe...Peu flatteur, peu flatteur, tu en reçois beaucoup des tweets de l’attaché de presse du Kremlin toi ?

Bon écoute coco, je crois maintenant qu’on a fait le tour de la question, tu m’excuseras, mais là je vais être juste un peu à la bourre, c’est pas que je m’ennuie avec toi, mais j’ai un train dans vingt minutes. Bon, tu rassureras bien François, donne lui bien le bonjour,  et au fait dis lui aussi que s’il a besoin d’une femme jeune, issue de la diversité et qui connaît bien le terrain … Quoi le terrain vague ? Ah oui, oh, très amusant, très amusant…Ca t’a échappé ? T’excuse pas, je te préfère comme ça que comme tout à l’heure … Bon, on se tient au courant, à plus…

* actualité fiction

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30 septembre 2012 7 30 /09 /septembre /2012 17:46

Ce billet a été sélectionné par le journal en ligne l’Express.fr et  publié à sa Une.

Allo coco, oui, c’est moi…Comment ça tu n’arrêtes pas de m’appeler…mais tu sais bien que la messagerie déconne, ça fait au moins trois fois que je leur demande de me changer mon portable, il paraît qu’ils n’ont plus de crédit…mais non je ne suis pas énervé, qu’est ce que tu vas chercher là et pourquoi voudrais-tu que je sois énervé…et bien tu devrais te méfier de tes impressions !!!...mais je ne crie pas ! Je t’appelle, et tout ce que tu trouves à me dire …mais arrête, si tu continues je vais finir par être énervé pour de bon…je te dis que je n’ai aucun problème, tout va bien, c’est clair ? Non, simplement en ce moment je suis un peu à la bourre comme tu peux t’en douter, Moscovici, Bercy…mais non je n’ai pas d’ennui … mais bien sûr que je te le dirais... je te répète que tout va bien…je ne cherche pas à te rassurer. Non, je t’appelle simplement pour te dire que je suis à Chalon…et bien oui, à Chalon, je ne vois pas ce qu’il y a d’extraordinaire d’être à Chalon, c’est tout de même mon ancienne circonscription et  si j’ai envi d’être  à Chalon, je ne vois pas pourquoi je ne serais pas à Chalon !  Comment ce n’était pas prévu ? Les gens, quels gens ? Et bien tu leur diras que c’est encore moi qui décide de mon agenda et que je n’ai pas de compte à leur rendre, voila !  Mais qu’ils disent ce qu’ils veulent, je m’en fiche...Que je me planque ? Où je me planque ? Tu ne va pas t’y mettre toi aussi, si tu commences à écouter… mais non, mais non, cela faisait un moment…mais arrête, qu’est ce que tu me bassines avec cette histoire de carton rouge, je t’expliquerai…non pas au téléphone…enfin bon si tu insistes, mais garde le pour toi…oui, oui, je sais que tu es discrète, bon, c’est un truc pour faire pression sur l’indien, oui l’indien, l’indien ! Je ne peux pas t’en dire plus…c’est à propos des hauts fourneaux…  et bien oui, les syndicats sont d’accord. Tu ne comprends rien à cette histoire d’indien ? Bon, ce n’est pas grave, je t’expliquerai, on parlera de ça plus tard, ce n’est pas le sujet. Voila, je voulais donc juste te dire que je ne rentrerai pas ce soir, voila. Mais puisque je te dis que je suis à Chalon ! Non à Chalon pas au Salon !...mais tu le fais exprès ou quoi… oui je serais de retour dimanche soir... Mais j’y suis déjà allé deux fois, tu ne veux tout de même pas que j’y couche…et bien, l’ouverture ils la feront sans moi. Quoi ? Ministre improductif ? Ah oui, très marrant. Et bien là franchement tu me déçois, si tu écoutes les conneries du premier imbécile venu ! Mais je me tue à te dire que tout va bien. Tiens puisque tu veux tout savoir, François m’a dit que je m’étais bien débrouillé à Florange... Et les sifflets, quels sifflets ? Quoi ? Mais c’est pas vrai,  où as-tu encore été pêcher ça, il faut toujours que tu noircisses tout, c’est de la politique, ce n’est tout de même pas toi…mais ne raconte pas n’importe quoi, je ne leur ai fait aucune promesse, je leur ai simplement dit que la bataille commençait, mais de quoi veux tu qu’ils s’aperçoivent…oui, je connais la musique, vas y, vas y, tu me l’as répété cent fois, aujourd’hui un ministre comme moi, ça n’a pas plus de pouvoir qu’une aide psychologique après un accident... Vas y, vas y…oui je sais, je sais, je dois me méfier de Hollande…Oui c’est ça, je fais bien attention à ma dotation en carburant…VARIN, je l’emmerde !!! il peut raconter ce qu’il veut, son plan social je me le mets où je pense, voila ! Il n’en a rien à cirer ??? Bon écoute, je n’ai plus de batterie...oui, c’est ça, c’est ça, tu as raison je suis fatigué...oui je vais aller me reposer, voilà, c’est ça, lundi je serai en pleine forme... non je ne t’en veux pas... non ne me rappelle pas... oui, oui, bien sûr, bien sûr... moi aussi, moi aussi…

*Un peu d'humour

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29 septembre 2012 6 29 /09 /septembre /2012 08:18

 

J’ai honte, parce qu’Ahmed et Hakim, mes frères,  n’ont pas craint de raconter devant les télévisions du monde entier, sans la moindre émotion, comment, après avoir rameuté les « jeunes de leur cité », dans la nuit de ce dimanche, ils ont chassé  sans leur accorder le moindre délai ni la moindre pitié, des hommes des femmes des enfants, des nourrissons, des vieillards, leurs animaux de compagnie, et les ont fait s’enfuir dans la nuit comme des bêtes malfaisantes, sans aucune conscience de ce qu’ils s’attaquaient aux plus pauvres des pauvres, aux plus faibles des faibles, ils les ont chassés  par la seule loi du plus fort, comme dans la fable du loup et de l’agneau « qui te rend si hardi de troubler mon breuvage dit cet animal plein de rage… » *  

 

J’ai honte d’imaginer ce soir là, plus que la peur, les sentiments de ces enfants, de ces femmes, de ces hommes, de ces  vieillards quand ils ont vu arriver ces  visages hideux de l’égoïsme, de la bêtise, et de la lâcheté.

 

J’ai honte d’avoir vu à la télé, dernier rempart de la liberté, le terrain vague sur lequel ces damnés avaient commis le crime de se trouver, jonché de jouets d’enfants, peluche, doudoune, mère molle, ballon de foot crasseux, plus loin un matelas en mousse, un sommier cassé, une table, des chaises et d’autres objets encore, plus difficiles à identifier, abandonnés à leurs assaillants et que les justiciers des quartiers nord immolèrent dans un grand feu purificateur dont la télévision nous montrera l’immense brasier.

 

J’ai honte parce que j’imagine ceux qui ont commis ce crime abominable repartir tout aussi tranquillement vers leur habitation à loyer modéré, compensé par une allocation logement, et regarder sur leurs écrans plats si on parlait d’eux, avant de s’endormir d’un sommeil réparateur, sans la moindre pensée pour ces femmes ces enfants, ces vieillards, apeurés, qui erraient dans la nuit sans savoir où aller, sans bon de logement sans bon de nourriture, sans rien, n’ayant droit à rien.

J’ai honte parce que les innombrables professeurs de vertu, toujours si prompts à s’indigner,  dont nos sociétés regorgent, que l’on trouve au top des personnalités préférées des français, sont silencieux, ils sont silencieux parce qu’un   ROM cela ne vote pas, cela ne passe pas à la télé, cela n’achète ni livre, ni disque, cela ne va pas au théâtre ni au cinéma, ni au match, cela ne brûle pas de voiture, un ROM cela n’existe pas, cela  n’a pas de visage, les avez-vous vu hier soir à la télé ? Non ? Alors ? …**    

J’ai encore et surtout honte, parce qu’une sénatrice, oui, j’ai bien dit une sénatrice, la sénatrice-maire socialiste des 15e et 16e arrondissements de Marseille, Samia GHALI, a dit à la télévision « qu’elle comprenait l’attitude de ces habitants », de s’être faits  justice à eux-mêmes. Celle-là même qui voulait faire intervenir l’armée contre la délinquance.

J’ai honte par ce que Samia GHALI est une sénatrice, j’ai honte parce qu’elle est membre du parti socialiste, j’ai honte parce qu’elle est une femme, j’ai honte parce qu’elle est issue de la diversité.

J’ai honte parce qu’elle n’avait pas le droit de donner sa caution à un acte aussi odieux, qui viole la loi qu’elle est chargée d’élaborer, un acte qui est contraire à toutes les valeurs de la famille de gauche dont elle prétend faire parti, un acte qui disqualifie son sexe, celui de la bonté et de l’amour, un acte qui discrédite ceux qui un jour comme les ROMS ont fui la misère, pour venir précisément dans ces fameux quartiers nord de Marseille.

J’ai honte parce que je fais parti de ces sédentaires qui sont protégés par la loi, par leurs élus, qui vivent dans l’opulence et le bien être, qui peuvent se soigner, qui ont beaucoup de droit et peu de devoir, qui peuvent chasser en meute les ROMS qui s’aventurent sur leur territoire, sans risquer d’être poursuivi par la justice.

J’ai honte aujourd’hui de ne pas être un ROM, un ROM, sans droit, sans justice, sans visage un fugitif et je plains plus que les ROMS cette sénatrice qui un jour souffrira atrocement de son comportement. « Après qu’on eut sur lui fermé le souterrain l’œil était dans la tombe et regardait Caïn. »

* « C'est notre cité, on est nés ici ! C'est comme si je venais chez vous pour m'installer, y a un ras-le-bol », poursuit de son côté Hamed, un père de famille de la cité, selon SFR.

** Je remercie le sénateur maire de Marseille Monsieur GAUDIN qui a condamné le comportement de ces habitants des quartiers nord.

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28 septembre 2012 5 28 /09 /septembre /2012 06:03

Ce billet a été sélectionné par le journal en ligne l’Express.fr et  publié à sa Une.

Le Premier ministre a été attaqué, comme c’est l’usage, lors de l’émission de France 2 « des paroles et des actes » ce jeudi 27 septembre, sur divers sujets d’actualité. Mais ce sont incontestablement les difficultés qu’il rencontre avec sa majorité parlementaire, aile gauche du parti socialiste, EELV et Gauche Démocrate et Républicaine, qui sont apparues en toile de fond, comme étant sa préoccupation première. Le traité européen, le récépissé qui serait remis à toute personne contrôlée par les forces de police et le vote des étrangers aux élections locales, divisent sa majorité dont Jean-Luc MELENCHON, ne désespère pas qu’elle se gauchise, au point de permettre « une nouvelle politique. »

 

C’est singulièrement sur cette dernière proposition relative au vote des étrangers que la droite, représentée hier par Nathalie KOSCIUSKO MORIZET l’a le plus attaqué. Il l’avait déjà été par son propre camp il y a quelques jours de façon spectaculaire par  77 députés socialistes, dans une tribune publiée dans le journal le Monde du 17 septembre, dans laquelle ils faisaient part de leur impatience.

 

Le Premier ministre qui comme Manuel VALLS, à qui il a rendu un hommage appuyé, estime qu’il ne s’agit pas d’un sujet prioritaire, a sur ce point laissé entendre a demi mot à l’ancienne porte parole du candidat Sarkozy, qu’il était prêt à examiner tous les amendements à la loi qui lui seraient soumis et il n’est pas impossible, ayant parlé à plusieurs reprises de la recherche d’un consensus,  qu’il pourrait envisager l’introduction dans la loi de la condition de réciprocité, comme c’est déjà le cas en Espagne.

 

Vis-à-vis de sa majorité parlementaire, et pour mettre fin au vent de fronde qui souffle actuellement et qui gène considérablement son action, il a lancé une ferme mise en garde :

 

« Que chacun assume devant les français, les conséquences de ce qu’il proclame »

 

La polémique déclenchée par les 77 députés socialistes est une démarche que ‘on peut presque qualifiée de gauchiste tant elle est purement idéologique dans la situation que nous connaissons actuellement. Le Premier ministre a d’ailleurs affirmé : «  Je n’aime pas les dogmatismes, je n’aime pas les sectarismes. »

 

 Est-il en effet bien raisonnable, dans la période que nous connaissons, à un moment où personne ne sait de quoi demain sera fait, d’agiter sur la place publique, un projet qui est le cadet des soucis de la plupart de nos compatriotes et qui laisse les étrangers concernés dans la plus totale des indifférences, toutes les enquêtes ayant montré que lorsqu’ils bénéficiaient de ce droit, seuls en moyenne 10% d’entre eux l’exerçaient. 

 

Dans ces temps où la xénophobie rôde, et après la semaine de troubles graves que l’on a connus dans le monde arabo-musulman, sur un problème endémique qui crispe la société française, il n’est pas sûr que les étrangers, pour la plus grande majorité d’entre eux, ressortissants de ces pays, apprécient que l’on braque sur eux une lumière aussi crue. 

 

Enfin et c’est tout le débat, la réforme de la Constitution nécessite une majorité des 3/5e que la droite n’a pas à elle seule et qu’il y a peu de chance qu’elle obtienne de la droite  dans le contexte actuel, en adoptant une posture qui pourrait être jugée par elle d’arrogante. 

 

Le Premier ministre a semble-t-il sifflé hier la fin de la récréation. Sera-t-il entendu ?. 

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27 septembre 2012 4 27 /09 /septembre /2012 13:55

Ce billet a été sélectionné par le journal en ligne l’Express.fr et  publié à sa Une.

Chaque jour nous apporte son lot de violences et d’incivilités. Professeure gazée en pleine classe, coups de pied, coups de tête, gifles, insultes, arrachages de bijoux sur des personnes âgées, jamais les agressions et les incivilités, n’ont atteint ce niveau. Tout le monde la subit sans exception et en particulier, ce qui peut paraître étrange,  ceux qui œuvrent   pour le bien commun, enseignants, chauffeurs de bus, gardiens d’immeubles, pompiers, médecins, « flics »...

 

On a créé des observatoires contre la violence, on a réuni des commissions, des comités, on a ordonné des missions, on a nommé des délégations, on a convoqué et entendu toutes sortes de psychologues, d’éducateurs, d’associations spécialisées dans les problèmes de la jeunesse. Tous ces organismes ont déposé des rapports pour établir des diagnostics pourtant connus et mêmes archis connus de tous et depuis longtemps.

 

Tout le monde s’accorde pour dire que le problème de fond est un problème d’éducation, qui concerne essentiellement le milieu socio-familial et environnemental dans lequel ceux qui deviendront ou sont devenus, par les aléas de la vie, des sauvageons ou des voyous, évoluent.

 

Avec les moyens modernes de communication, le milieu environnemental s’est considérablement élargi. L’éducation est devenue l’affaire de tous. Les sportifs, chanteurs ou acteurs, devenus idoles, interviennent, sans certainement en être conscients, depuis longtemps dans cette éminente mission. Ils offrent en général, en exemple, une éducation fondée sur la critique et la contestation, jugée idéale pour l’émancipation de l’enfant.

 

Le gentil ZIZOU, sans bien sûr l’avoir voulu,  a certainement  plus contribué à ce déficit d’éducation que n’importe quelle situation sociale dégradée dans laquelle certains jeunes peuvent se trouver.

 

Par son coup de tête sur un autre joueur, en finale de la coupe du monde de football, il a montré au monde entier, qu’un individu pouvait se faire sa propre morale sur les valeurs de la société dans laquelle il vit et l’imposer à tous en se faisant justice à lui-même. Personne ou presque n’a été choqué et de nombreuses voix se sont élevées pour rendre hommage à cet acte de bravoure. « L’autre avait insulté sa sœur »…

 

Le coup de tête de ZIZOU, fondu pour l’éternité dans le bronze dans une statue qui trône de toute la hauteur de ses cinq mètres à Paris, devant l’un des musées les plus prestigieux au monde, le musée Georges  Pompidou, glorifie un acte dont peu de monde parait mesurer véritablement la portée.

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26 septembre 2012 3 26 /09 /septembre /2012 06:58

 

Est-il bien raisonnable, dans la période que nous connaissons, à un moment où personne ne sait de quoi demain sera fait que des députés n’aient rien trouvé de mieux, quatre mois après avoir été élus, que d’agiter sur la place publique, à grand renfort de déclarations toutes plus tonitruantes les unes que les autres, un projet qui est le cadet des soucis de la plupart des nationaux et qui laisse les étrangers concernés dans la plus totale des indifférences.

 

Leurs préoccupations sont ailleurs. La crise gronde et les étrangers qui n’ont rien demandé, savent que pour la plupart, ils seront toujours les premières victimes d’une situation sociale qui risque à tout moment de se dégrader.

 

Il n’est pas sûr non plus, que dans ces temps où la xénophobie rôde, et après la semaine de troubles graves que le monde arabo-musulman a connu avec ses répercutions en France, ils apprécient que l’on braque sur eux une lumière aussi crue.

 

Enfin et surtout, la réforme de la Constitution nécessitant une majorité des 3/5e que la gauche n’a pas, on se demande vraiment, sans pouvoir d’ailleurs apporter de réponse satisfaisante, ce qui a poussé la majorité à enfourcher ce cheval de bataille, toute autre affaire cessante.

 

Il y a semble-t-il sur ce sujet, conjonction entre l’aile la plus à gauche du parti socialiste, qui cherche à éprouver le président de la République dans sa politique sociale, avec en toile de fond le traité budgétaire européen et qui utilise à cette fin une proposition de campagne que ce dernier aimerait bien oublier, (ce que peu de monde lui reprocherait) et la gauche gouvernementale, dont la politique, depuis François MITTERRAND, a toujours été de faire « monter » le Front National pour affaiblir la droite républicaine.

 

Stratégie qui a encore plus de sens actuellement, à un moment où une majorité de militants UMP ne seraient pas hostiles à une alliance électorale avec le Front National.

 

Manuel VALLS a bien tenté de calmer le jeu en disant que ce projet n’était pas prioritaire, mais il s’est trouvé isolé. Craignant alors de voir son image se « droitiser » encore un peu plus et estimant qu’il n’avait aucune raison de toujours faire le sale boulot, il a pris fait et cause pour le projet, en répondant ce mardi 25 septembre à l’Assemblée Nationale à une question de Jean-François COPPE, avec un engagement qu’on ne lui connaissait pas sur un tel sujet.

 

Ce dernier, qui rappelle à toute occasion qu’il a déjà conduit la croisade contre le voile intégral, n’a pas boudé son plaisir de pouvoir montrer sa fermeté dans ce domaine et de  profiter ainsi de l’occasion pour se distinguer de son concurrent à la présidence de l’UMP.

 

Marine LE PEN enfin, qui n’a pas vu le « coup » venir, est tombée dans le piège qui lui était tendu en surenchérissant avec le voile la Kippa et pour faire bonne mesure, la Djellaba,  radicalisant ses positions et s’éloignant par la même un peu plus de l’UMP. 

 

Mais il est vraisemblable qu’à ce jeu de billard à plusieurs bandes, ce soit François HOLLANDE, sur qui se cristallisent tous les mécontentements, qui risque d’apparaître, s’il venait à convoquer le congrès, comme en dehors des réalités en mettant au premier plan, avec une procédure de révision constitutionnelle, un projet de peu d’intérêt pour le quotidien des français.

 

Et en cas d’échec, ce qui est fort prévisible, il s’affaiblirait de façon significative pour tout le reste de son mandat. Il apparaitrait ainsi et en quelque sorte comme le dindon de la farce..

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25 septembre 2012 2 25 /09 /septembre /2012 13:15

  

 

Ce billet a été sélectionné par le journal en ligne l’Express.fr et publié à sa Une. 

« Je vous le dis en confidence, il n’y comprend plus rien, il devrait passer la main, ce serait mieux pour lui, il faudrait que quelqu’un le lui dise. »

 

Pour la ministre du logement, l’as des as de la politique de ce demi-siècle finissant n’est plus dans le coup,

 

C’est vrai que chez BOURDIN l’autre jour, il  a  avoué, dépité, « peut-être que je suis trop vieux pour comprendre»... Certains en ont immédiatement déduit que c’était un signe indiscutable. Il s’est d’ailleurs mis en retrait(e) d’EELV. Le début de la fin ? Pourra-t-il se sortir de cette énième crise interne ?

 

Cécile poursuit « Il commence à me fatiguer avec ses leçons de morale. Il ne comprend plus rien à rien. Qu’il m’excuse, j’ai un profond respect pour lui, mais je suis bien obligée de constater, qu’il est juste hors sujet. Rendez vous compte, il se met à parler de fermière, de beurre, de pot au lait et de je ne sais quoi encore, alors que nous sommes au summum de la politique française et européenne. Et voilà ce pisse-vinaigre qui veut que je démissionne. Ça va pas non ? Il est malade ce mec, il ne deviendrait pas gâteux au moins. »

 

«  Cela fait longtemps qu’un ministre ne démissionne plus, qu’il ouvre ou qu’il ferme sa gueule, ça n’a pas d’importance. C’est comme cela que ça marche. Il faut mettre tes fiches à jour pépère. Où as tu  trouvé la cassette du film que tu nous racontes là ? Quand ont tient un poste de ministre, on ne le lâche plus. C’est connu. Tout le monde te le dira. »

 

« Et, tu sais quoi Dany, à EELV ils sont contents d’avoir des ministres au gouvernement. Et au gouvernement ils sont contents d’avoir des ministres d’EELV. Oui monsieur ! Et je te fais observer que personne ne m’a demandé de démissionner. Tout le monde est content. Et toi tout ce que tu trouves à nous servir ce sont des principes éculés de ce dinosaure de Chevènement ton grand copain. Lui au moins il mettait ses idées en harmonie avec ses ambitions. N’importe quoi. »   

 

« Les militants ? Ne t’inquiètes pas je les connais mes petits chéris, je sais comment les prendre. Je m’en occupe. »

 

« Samedi, quelques heures après le conseil fédéral, je leur balance un tweet avec mon IPAD 5. dernière génération. Tiens, c’est pas con, Jean-Vincent a toujours de bonnes idées. Je vais leur mettre la photo d’une casserole avec des fayots qui mijotent, je suis sûr que cela va plaire à ces nases. Ils ne comprendront même pas l’allusion. Et puis un texte genre, chez moi, samedi soir 22 heures, je stresse, (ils adorent stresser) et je cuisine un chili. Pas mal non ? Il fallait la trouver celle là. J’avoue ne pas être mécontente. Voilà c’est ça la politique aujourd’hui. »

 

« Dimanche, bon là c’est dimanche, je laisse retomber la sauce. Rien à dire. Mère de famille les gosses, les courses, la maison à remettre en ordre…No problem. »

 

« Lundi, Paris-Match, Il paraît qu’ils le lisent de plus en plus, à cause de qui vous savez. J’en profite, je balance dur, d’un coup d’un seul : "je ne démissionnerai ni du gouvernement ni d’EELV ! " Voilà c’est fait, le terrain est prêt. »

 

« Lundi 20 heures PUJADAS. Une formalité. Le show habituel. Ils ne s’en lassent pas. J’attaque :  grâce à moi, ce gouvernement n’explore pas le gaz de schiste, il a pris fait et cause  pour la transition énergétique, la droite cherche à vous nuire, un ministre doit assumer son statut, tant que je suis utile à mon travail je ne bougerai pas et la solidarité collective si chère aux verts qu’est-ce que vous en faites, et Bla, Bla, Bla, Bla, Bla, Bla, et Bla, Bla, Bla, Bla, et Bla, Bla et Bla, Bla, Bla, Bla, et Bla, Bla, Bla, Bla, et Bla, Bla, Bla, Bla…et voilà et je reste ! »

 

Ce matin mardi 25 septembre à Rennes, au congrès de l’Union sociale pour l’Habitat, le Premier ministre lui a rendu hommage. « Et toc ».

 

« Voilà mon gros lapin, voila le travail, l’incident est clos. Tu vois bien qu’il ne fallait pas en faire tout un plat. D’ailleurs pour faire de la politique, c’est bien connu il faut pouvoir avaler n’importe quoi. Quand on commence à avoir l’estomac fragile, il vaut mieux arrêter. » 

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