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26 septembre 2011 1 26 /09 /septembre /2011 06:34

Le billet d’Eric SEYDOUX

 

Tempête tropicales fortes modérées, cycloniques, sont toujours préjudiciables pour ceux qui les subissent. La brutalité des vents et des pluies qui déferlent sur des populations souvent alanguies sous  des climats de rêve, est d’autant plus mal ressentie, outre les dégâts directs et indirects qu’elles causent au quotidien de chacun de ceux qui les subissent, qu’elle est inhabituelle, comme ce vient d’être le cas pour la haute assemblée.

 

Le Sénat ne connaissait pas ce phénomène météo, qui de façon cyclique s’abat sur les assemblées d’élus, grandes ou petites  et que l’on appelle alternance. Le choc en a été d’autant plus rude pour les élus sénateurs de droite.

 

Et pourtant les moyens techniques actuels permettent de détecter aisément l’évolution de ces tempêtes pouvant se transformer en cyclone au fur et à mesure de leur avancée. Sans aller chercher les satellites, une bonne vieille calculette eut permis de savoir au gré des victoires successives de la droite aux élections locales, que 1 + 1 = 2, et que l’on ne voit pas très bien comment la gauche aurait pu perdre ces élections. Ce ne devrait être une surprise pour personne et on ne comprend pas très bien en quoi cela peut-être pour le chef de l’Etat un camouflet, selon le propos d’Harlem DESIR. Ce n’est qu’un effet logique et annoncé de scrutins antérieurs.

 

Certes, la majorité présidentielle qui n’est pas au mieux de sa forme, plutôt que de resserrer les rangs autour de valeurs sûres et éprouvées, a réédité avec Pierre CHARON l’erreur qu’elle avait commise aux cantonales  avec Patrick DEVEDJAN, créant ainsi auprès de ceux qui soutiennent Nicolas SARKOZY depuis toujours, un trouble certain.

 

Mais en toute hypothèse, on peut considérer que les jeux étaient faits depuis longtemps, même si la majorité aurait pu se dispenser de ces péripéties qui ont un effet calamiteux sur le moral de ses partisans. Il n’y a donc ni à feindre l’étonnement ni a faire exploser sa joie.

 

Mais on dit que ces perturbations météo, quelles que soient les dégâts qu’elles causent à ceux qui les subissent ont un aspect bénéfique. Les réserves en eau sont renouvelées pour longtemps, l’eau évaporée se refroidit en altitude et retombe en pluie, faisant diminuer nettement la température. Par ailleurs, les pluies chargées en éléments forment  une sorte d’engrais pour les cultures et ont un effet stimulant sur beaucoup de plants qu’elles  revivifient et assainissent. On a coutume, sous les tropiques, de dire que  les éclairs font "péter" la canne.  

 

Stimulation des esprits, refroidissement de la température, tout ce qui manquait à la majorité engluée dans les affaires et que l’élection au Sénat, puis celle de son président, vont pouvoir dissiper pendant quelques temps, peut-être le temps de passer à autre chose.

 

Le mécanisme enclenché depuis plusieurs mois et qui va crescendo paraît irréversible, tant les inconvénients pour la majorité s’enchaînent les uns aux autres, comme dans un scénario écrit d’avance, dont le dénouement apparaît inéluctable à l’ensemble des spectateurs. Mais l’on sait que les scénarios les meilleurs sont les plus imprévisibles.

 

Cette tempête tropicale aura-t-elle eu pour effet de changer le climat pour la majorité ? Les élections sénatoriales seront-elles une tempête tropicale, bénéfique pour la majorité ou annoncent-t-elles le cyclone des présidentielles ? gpancrazi.over-blog.com/

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